95 pays se réunissent à Nice cette semaine, dans le sud de la France, lors de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan qui s’achève ce vendredi 13 juin, ont lancé un appel pour limiter la production de plastique, afin de protéger de la pollution, les mers qui recouvrent septante pourcents de la surface du globe. Alors que la capitale de la RDC produit 12% déchets plastiques d’après la commissaire générale chargée de l’Environnement et Aménagement de Kinshasa Laëtitia Bena, la ministre congolaise de l’Environnement préconise en cet effet les forêts que contiennent son pays qui serait une politique préventive à la planète.
À ce qui concerne la République démocratique du Congo, nous avons présenté du fait que la montée des eaux de la Mer par exemple où les pays insulaires sont en danger, c’est une conséquence logique du réchauffement de la planète. Donc, on ne peut pas dissocier la conservation, la protection des forêts et la gestion durable de nos mers, alors la RDC s’est présentée là, pas seulement comme victime de tous ces enjeux du climat mais c’est aussi une solution face à la crise climatique, parce que nous avons la solution basée sur la nature pour résoudre la question de gestion durable de nos mers et des forêts, a confié à RFI, Ève Bazaiba la ministre congolaise de l’Environnement et Développement durable.

Pour Ève Bazaiba, l’action sur le climat et l’action sur les océans sont deux choses liées qui demandent des ressources supplémentaires à partenariat gagnant-gagnant entre les États et les gouvernements du monde entier. Et dans cette optique la RDC « Tout en état victime, de la situation dont elle n’est pas responsable, apporte une solution; les forêts, les ressources en eaux, les minerais critiques ou stratégiques, et de l’autre côté, les pays qui vont venir à partenariat avec nous(RDC), doivent apporter le fond et le transfert de la technologie. », rajoute la Patronne de l’Environnement congolais.
Cette conférence sur l’océan organisée par Inger Andersen, la cheffe du Programme de l’ONU pour l’environnement (PNUE), cette rencontre informelle mais diplomatiquement significative a marqué un tournant discret dans un processus engagé depuis deux ans. Le signe que l’engagement politique semble enfin à la hauteur des enjeux. Alors qu’une ultime session de négociation est prévue du 5 au 14 août à Genève, la pression monte pour aboutir à un texte juridiquement contraignant, qui s’attaquerait à la pollution plastique de la production jusqu’à la consommation et l’élimination des déchets.
L’ONU estime que 18 à 20 % des déchets plastiques mondiaux finissent dans l’océan. La RDC dit « soutenir » ce traité consistant à réduire la production des plastiques en vue de protéger les mers, tout en soulevant une démarche progressive à son encontre. Une démarche qui nécessite « la récupération, la transformation, le recyclage etc… Nous ne sommes pas dans une approche de venir signer un arrêt direct, parce que, entant que consommateurs des plastiques, nous sommes nombreux, nous avons le droit de participer et de jouer un rôle à ce que nous entrer de faire dans notre pays », déclare la Cheffe de la délégation congolaise à Nice pour la conférence de l’ONU sur l’océan.
David Ekutshu
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