Alors que la planète est menacée par des pandémies, une alimentation « malsaine », la pollution de l’air et la menace du changement climatique, le chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU estime que la 78e Assemblée mondiale de la Santé, qui s’est achevée mardi à Genève, a constitué un engagement « fort » en faveur de la santé pour tous.
Selon le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les mots « historique » et « point de repère » sont galvaudés, mais ils conviennent parfaitement pour décrire l’adoption, mardi dernier, de l’accord sur les pandémies.
De même, votre approbation de la prochaine augmentation des contributions mises en recouvrement a constitué un vote de confiance dans votre OMS en cette période critique, a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Après plus de trois ans de négociations acharnées, un accord international historique sur la prévention et la lutte contre les pandémies a été adopté mardi 20 mai. Il devra toutefois être ratifié par 60 pays dans les prochaines années.
Une victoire pour la santé publique et le multilatéralisme
Cet accord est une victoire pour la santé publique, la science et l’action multilatérale. Il nous permettra, collectivement, de mieux protéger le monde contre les futures menaces de pandémie, s’est félicité le patron de l’OMS dans un communiqué.
Les Etats membres ont également approuvé mardi un plan mondial sur le climat. Parmi les principales avancées, ce plan doit aider les pays vulnérables à accéder au financement climatique pour augmenter la solidité de leur système de santé.
Il doit aussi rapprocher les acteurs de la santé avec ceux des branches qui provoquent de nombreuses conséquences sur la pollution de l’air. Les questions de santé doivent également mieux être associées au menu des discussions climatiques nationales et internationales.
Malgré ces avancées, le chef de l’OMS a admis le contexte incertain dans lequel s’est tenu le rendez-vous annuel de la santé mondiale à Genève. « C’est un monde incertain, un monde en proie à la guerre, à la pauvreté, à l’inégalité et à la division », a reconnu le Dr. Tedros.

Un engagement en faveur de la santé pour tous
Le Dr. Tedros a également salué l’adoption de la nouvelle stratégie mondiale pour la médecine traditionnelle et la résolution sur la santé pulmonaire et la santé rénale, sans oublier celles sur la santé numérique, la dracunculose, les maladies rares, les déficiences sensorielles, les maladies de la peau, le lien social et bien d’autres urgences sanitaires.
Dans toutes ces résolutions, vous avez exprimé la volonté collective des nations du monde les Nations Unies de travailler ensemble à une approche commune de problèmes communs, a fait valoir le chef de l’OMS.
Une façon de souligner que si son agence est confrontée à de nombreux défis, les Etats membres ont également fait preuve « d’un soutien sans équivoque pour relever ces défis ». Ainsi, s’il y a « des conflits dans notre monde », l’Assemblée mondiale de la santé a montré qu’il y a aussi de la coopération.
Oui, il y a des divisions, mais vous avez montré qu’il y a aussi de l’unité ; Oui, il y a des inégalités, mais vous avez montré un engagement en faveur de l’équité ; Oui, il y a des maladies, mais vous avez montré un engagement en faveur de la santé – de la santé pour tous, a conclu le chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU.
ONU/David Ekutshu
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