Les députés et sénateurs congolais se réunissent à nouveau ce samedi 15 mars 2025 pour l’ouverture de la session ordinaire de mars. L’annonce a été faite lundi par la rapporteure du Sénat, Néfertiti Ngudianza, via un communiqué officiel.
Ce retour à l’hémicycle s’inscrit dans une conjoncture particulièrement tendue. La République démocratique du Congo est toujours confrontée à l’agression militaire du Rwanda à l’Est du pays, tandis que l’opinion publique attend avec impatience la formation d’un gouvernement d’union nationale. Deux enjeux majeurs qui mettent les parlementaires face à leurs responsabilités.
– Un plan de sortie de crise en attente de mise en œuvre –
Avant cette session ordinaire, les deux Chambres du Parlement avaient tenu une session extraordinaire du 4 au 13 février 2025. L’objectif était d’élaborer un plan stratégique pour répondre aux défis sécuritaires et politiques. Ce document, fruit d’intenses délibérations, a été transmis au président Félix Tshisekedi, qui devra trancher et mettre en place les mesures adéquates.
Ce plan de sortie de crise s’articule autour de six axes prioritaires :
- Sécurisation des frontières et du territoire national,
- Défense de la souveraineté de l’État,
- Protection des populations face aux menaces sécuritaires,
- Renforcement des forces de défense et de sécurité,
- Condamnation des agresseurs de la RDC
- Préservation de l’indépendance économique du pays.
Afin d’affiner les propositions, une commission mixte paritaire, composée de parlementaires des deux Chambres, a été constituée. Elle s’est subdivisée en cinq sous-commissions spécialisées :
• Défense et sécurité,
• Politique, administrative et juridique (PAJ),
• Affaires socio-culturelles,
• Relations extérieures,
• Économie et finances (ECOFIN).
Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir de la RDC. Les débats parlementaires et les décisions qui en découleront pourraient bien déterminer la trajectoire politique et sécuritaire du pays pour les mois à venir.
La rédaction
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