La République démocratique du Congo, l’Ouganda et la Sierra Leone figurent parmi les pays les plus touchés par la variole simienne (mpox), selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), relayé par les Nations Unies ce vendredi 2 mai.
En RDC, les clades Ia et Ib du virus continuent de circuler activement, avec près de 5.200 cas confirmés depuis le début de l’année, dont 22 décès enregistrés. Le pays concentre également près de 90 % des 662.000 doses de vaccin MVA-BN administrées dans le monde, bien que la stratégie vaccinale nationale soit en cours de révision, en raison de l’approvisionnement limité.
À côté de la RDC, la Sierra Leone a signalé près de 200 nouveaux cas en seulement deux jours de dépistage ciblé dans des zones suspectes, tandis que l’Ouganda enregistre entre 200 et 300 cas hebdomadaires. Kampala fait état de plus de 4.000 cas et 33 décès en 2025, avec une circulation exclusive du clade Ib.

Une flambée régionale qui préoccupe l’OMS sur le plan mondial, 138.000 cas confirmés de mpox, dont 317 décès, ont été répertoriés dans 132 pays entre janvier 2022 et mars 2025. Rien qu’en mars 2025, plus de 3.300 nouveaux cas ont été signalés, marquant une baisse de 12 % par rapport au mois précédent.
La majorité des nouvelles contaminations sont concentrées en Afrique (85 %), suivie par la Région européenne (8 %) et les Amériques (5 %).
Cette flambée préoccupante rappelle l’urgence de renforcer les systèmes de surveillance, l’accès aux vaccins et la coopération régionale pour freiner la propagation du virus, notamment dans les zones à forte vulnérabilité.
David Ekutshu
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